CROIX DE SAINT ANDRE

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Le Saint Sacrement — Année B Solennité / 3 JUIN 2018


Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, solennité 

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AUJOURD’HUI

Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour vous

À la fin du cycle pascal et avant de reprendre le «temps ordinaire», la liturgie nous propose trois grandes fêtes qui célèbrent notre Dieu : la Pentecôte, fête de l’Esprit Saint, la Trinité qui révèle toute la richesse de Dieu, et la fête du Corps et du Sang du Christ, qui met l’accent sur le Dieu incarné, le Dieu-avec-nous : «Voici que je suis avec vous jusqu’à la fin des temps» (Mt 28, 20).

La fête de l’eucharistie, que l’on appelait autrefois la Fête-Dieu, est la célébration de l’alliance entre Dieu et nous. Il y a quelques années, nous aimions souligner cette alliance par une procession à travers les rues de nos villes et villages. Nous voulions affirmer notre foi au grand jour. Aujourd’hui, nous célébrons de façon plus simple et plus intérieure. Depuis plus de sept siècles, la Fête-Dieu souligne la présence du Seigneur parmi nous. Sainte Juliane de Liège, une religieuse de l’ordre de S. Augustin, en a été l’instigatrice et le Pape Urbain IV a demandé à saint Thomas d’Aquin de préparer une messe spéciale pour cette fête. Au 13e siècle, Thomas a écrit le Tantum Ergo et le O Salutaris Ostia. Ces hymnes d’une grande beauté reviennent de temps à autre dans nos liturgies.

Que cette fête du Corps et du Sang du Christ, cette fête de l’Eucharistie nous fasse mieux connaître le Dieu qui nous aime et nous considère comme ses propres enfants.

L’histoire de la Bible est l’histoire de Dieu qui cherche à faire une alliance avec son peuple : avec Noé, après le déluge, avec Abraham son ami et avec Moïse, le libérateur. Plus tard, les prophètes annoncent une nouvelle alliance personnelle avec chacune et chacun de nous, alliance qui se réalisera en Jésus-Christ, le Dieu-avec-nous.

Lorsque le Christ a célébré la Pâque, il n’avait pas autour de lui des gens parfaits. Il y avait là Pierre, Judas, Jean et les autres apôtres. Le Seigneur connaissait leurs faiblesses. Il était habitué à manger avec les publicains et des pécheurs, il fréquentait les prostituées, les collecteurs d’impôts, les gens simples qui avaient confiance en lui. Même dans l’atmosphère solennelle de la chambre haute, même dans le cercle restreint des douze apôtres, on peut entendre la question : «Pourquoi mange-t-il avec des pécheurs?» L’eucharistie est le souvenir de ces repas du Christ avec ses amis, avec celles et ceux qui comptaient sur lui et qui trouvaient en lui leur salut.

Le Nouveau Testament nous offre quatre récits de l’institution de l’eucharistie : les récits de Marc, de Luc, de Matthieu et de Paul. Jean remplace l’institution de l’eucharistie par le lavement des pieds. Les quatre récits sont d’accord sur l’essentiel, mais ils nous présentent des formules un peu différentes prononcées par Jésus. Il est important de souligner ce fait, pour nous délivrer d’une conception trop «rituelle» des sacrements, comme si Dieu était lié à des mots précis, comme c’est le cas dans les formules magiques.

Il est évident qu’aucun des quatre récits ne raconte tout ce que Jésus a fait au cours de son dernier repas. En fait, on ne connait pas les paroles exactes prononcées par Jésus le soir du jeudi saint. Nous sommes en présence de textes liturgiques qui nous rapportent comment les premières communautés chrétiennes célébraient la mémoire, le souvenir de ce dernier repas du Seigneur. L’Église primitive a eu davantage le souci de vivre l’Eucharistie que de faire un compte rendu détaillé de la dernière Cène.

Le Seigneur est un Dieu de tendresse, de miséricorde et de réconciliation. Le soir du jeudi saint, en plus de partager avec ses disciples le pain et le vin, il s’est mis à leur service, il leur a lavé les pieds. Il a demandé de se souvenir de ce geste d’amitié : «Faites ceci en mémoire de moi… faites comme moi j’ai fait pour vous»… Il ne s’agit pas d’une mémoire conservatrice, paralysante, mais d’une mémoire dynamique et ouverte, qui nous invite à faire des choses nouvelles, à nous impliquer dans notre monde pour le rendre meilleur.

À travers l’eucharistie, le Christ souligne certains éléments importants pour notre vie en Église : d’abord il nous rappelle que la haine et la division peuvent détruire la fraternité de nos rencontres eucharistiques. C’est pourquoi il nous dit dans l’évangile : «si, lorsque tu viens présenter ton offrande à l’autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse-là ton offrande, va d’abord te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande

Les symboles de cette fête de l’eucharistie sont des symboles d’unité dans la diversité, de pain partagé entre tous. Nous nous retrouvons réunis : jeunes et vieux, de différents partis politiques, de différentes classes sociales. Il y a parmi nous des traditionalistes et des innovateurs, des saints et des pécheurs, des gens mariés et des célibataires. Mais tous, nous sommes frères et sœurs dans le Christ qui nous réuni autour de lui pour partager le pain de vie.

L’eucharistie a toujours un lien direct avec notre vie quotidienne. À la fin de la messe, le célébrant nous renvoie à nos familles, à nos maisons, à notre milieu de vie : «Allez dans la paix du Christ

À travers les siècles, des millions de chrétiens, au contact de la parole du Seigneur et au partage de son corps et de son sang, ont reçu une force nouvelle dans le sacrement que nous célébrons aujourd’hui.

Que cette fête du Corps et du Sang du Christ, cette fête de l’Eucharistie nous fasse mieux connaître le Dieu qui nous aime et nous considère comme ses propres enfants. Qu’elle redonne un sens à notre vie et augmente en chacun de nous la foi, l’espérance et la charité.

Par le Père Yvon-Michel Allard, s.v.d., directeur du Centre biblique des Missionnaires du Verbe Divin, Granby, QC, Canada.

http://www.cursillos.ca

PREMIÈRE LECTURE : (Ex 24, 3-8)

 

 

Lecture du livre de l’Exode

« Voici le sang de l’Alliance que le Seigneur a conclue avec vous » 

En ces jours-là,
Moïse vint rapporter au peuple
toutes les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances.
Tout le peuple répondit d’une seule voix :
« Toutes ces paroles que le Seigneur a dites,
nous les mettrons en pratique. »
Moïse écrivit toutes les paroles du Seigneur.
Il se leva de bon matin et il bâtit un autel au pied de la montagne,
et il dressa douze pierres pour les douze tribus d’Israël.
Puis il chargea quelques jeunes garçons parmi les fils d’Israël
d’offrir des holocaustes,
et d’immoler au Seigneur des taureaux en sacrifice de paix.
Moïse prit la moitié du sang et le mit dans des coupes ;
puis il aspergea l’autel avec le reste du sang.
Il prit le livre de l’Alliance et en fit la lecture au peuple.
Celui-ci répondit :
« Tout ce que le Seigneur a dit,
nous le mettrons en pratique, nous y obéirons. »
Moïse prit le sang, en aspergea le peuple, et dit :
« Voici le sang de l’Alliance
que, sur la base de toutes ces paroles,
le Seigneur a conclue avec vous. »

– Parole du Seigneur.

 

PSAUME : (115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)

 

R/ J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
ou : Alléluia ! (115, 13)

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

 

DEUXIÈME LECTURE : (He 9, 11-15)

 

Lecture de la lettre aux Hébreux

« Le sang du Christ purifiera notre conscience » 

Frères,
le Christ est venu, grand prêtre des biens à venir.
Par la tente plus grande et plus parfaite,
celle qui n’est pas œuvre de mains humaines
et n’appartient pas à cette création,
il est entré une fois pour toutes dans le sanctuaire,
en répandant, non pas le sang de boucs et de jeunes taureaux,
mais son propre sang.
De cette manière, il a obtenu une libération définitive.
S’il est vrai qu’une simple aspersion
avec le sang de boucs et de taureaux, et de la cendre de génisse,
sanctifie ceux qui sont souillés,
leur rendant la pureté de la chair,
le sang du Christ fait bien davantage,
car le Christ, poussé par l’Esprit éternel,
s’est offert lui-même à Dieu
comme une victime sans défaut ;
son sang purifiera donc notre conscience
des actes qui mènent à la mort,
pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant.
Voilà pourquoi il est le médiateur d’une alliance nouvelle,
d’un testament nouveau :
puisque sa mort a permis le rachat des transgressions
commises sous le premier Testament,
ceux qui sont appelés
peuvent recevoir l’héritage éternel jadis promis.

– Parole du Seigneur.

 

SÉQUENCE

« Lauda Sion » (ad libitum) ()

Sion, célèbre ton Sauveur,
chante ton chef et ton pasteur
par des hymnes et des chants.

Tant que tu peux, tu dois oser,
car il dépasse tes louanges,
tu ne peux trop le louer.

Le Pain vivant, le Pain de vie,
il est aujourd’hui proposé
comme objet de tes louanges.

Au repas sacré de la Cène,
il est bien vrai qu’il fut donné
au groupe des douze frères.

Louons-le
à voix pleine et forte,
que soit joyeuse et rayonnante
l’allégresse de nos cœurs !

C’est en effet la journée solennelle
où nous fêtons de ce banquet divin
la première institution.

À ce banquet du nouveau Roi,
la Pâque de la Loi nouvelle
met fin à la Pâque ancienne.

L’ordre ancien le cède au nouveau,
la réalité chasse l’ombre,
et la lumière, la nuit.

Ce que fit le Christ à la Cène,
il ordonna qu’en sa mémoire
nous le fassions après lui.

Instruits par son précepte saint,
nous consacrons le pain, le vin,
en victime de salut.

C’est un dogme pour les chrétiens
que le pain se change en son corps,
que le vin devient son sang.

Ce qu’on ne peut comprendre et voir,
notre foi ose l’affirmer,
hors des lois de la nature.

L’une et l’autre de ces espèces,
qui ne sont que de purs signes,
voilent un réel divin.

Sa chair nourrit, son sang abreuve,
mais le Christ tout entier demeure
sous chacune des espèces.

On le reçoit sans le briser,
le rompre ni le diviser ;
il est reçu tout entier.

Qu’un seul ou mille communient,
il se donne à l’un comme aux autres,
il nourrit sans disparaître.

Bons et mauvais le consomment,
mais pour un sort bien différent,
pour la vie ou pour la mort.

Mort des pécheurs, vie pour les justes ;
vois : ils prennent pareillement ;
quel résultat différent !

Si l’on divise les espèces,
n’hésite pas, mais souviens-toi
qu’il est présent dans un fragment
aussi bien que dans le tout.

Le signe seul est partagé,
le Christ n’est en rien divisé,
ni sa taille ni son état
n’ont en rien diminué.

* Le voici, le pain des anges,
il est le pain de l’homme en route,
le vrai pain des enfants de Dieu,
qu’on ne peut jeter aux chiens.

D’avance il fut annoncé
par Isaac en sacrifice,
par l’agneau pascal immolé,
par la manne de nos pères.

Ô bon Pasteur, notre vrai pain,
ô Jésus, aie pitié de nous,
nourris-nous et protège-nous,
fais-nous voir les biens éternels
dans la terre des vivants.

Toi qui sais tout et qui peux tout,
toi qui sur terre nous nourris,
conduis-nous au banquet du ciel
et donne-nous ton héritage,
en compagnie de tes saints.

Amen.

 

ÉVANGILE : (Mc 14, 12-16.22-26)

 

Alléluia. Alléluia.
Moi, je suis le pain vivant qui est descendu du ciel,
dit le Seigneur ;
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Alléluia. (Jn 6, 51)

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc

« Ceci est mon corps, ceci est mon sang »

Résultat de recherche d'images pour "Mc 14, 12-16.22-26" Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
« Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
“Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :
« Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :
« Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »

Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

HOMÉLIE

Prends nos vies, Seigneur …

Nous sommes maintenant pleinement revenus dans le temps ordinaire. La Parole de Dieu retentit sur le fond de notre quotidien. L’enjeu pour nous est de savoir vivre cet « aujourd’hui » dans la perspective de la Pâque du Seigneur, Pâque à laquelle nous pouvons participer, comme nous l’a montré tout le déploiement du temps pascal. Nous en connaissons le terme : l’entrée dans la vie trinitaire. Aujourd’hui, nous en revisitons le moyen privilégié, celui de notre communion à l’offrande eucharistique que le Seigneur a fait et fait de lui-même. Aussi nous considérerons dans notre commentaire d’évangile notre propre position, nous prenons la place des disciples…
« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour ton repas pascal ? » Voilà la question que nous pouvons adresser au Seigneur en considérant notre propre vie, où veux-tu que ta présence vienne prendre, porter notre existence… Ce lieu en nous où nous éprouvons le besoin ou le désir de ta présence, pour qu’il croisse, pour qu’il résiste, pour qu’il devienne le lieu d’un plus grand amour, pour que je passe à toi parce que je m’y éprouve trop attaché à moi-même ou à des choses qui ne sont pas vraiment vivantes… Je ne puis rencontrer le Seigneur si je ne vais pas à lui avec ce qui me constitue… alors je te dis où je désire que se prépare ton repas pascal en ma vie sans peur de ton jugement.
« Jésus prit du pain » Le Seigneur s’est offert et nous donne la possibilité en toutes nos situations, d’entrer nous-mêmes dans ce mouvement. Le Seigneur, au terme de son existence terrestre, a posé ce geste commun à l’humanité : prendre de sa nourriture pour l’offrir, pour signifier son existence, et aussi pour se donner à nous, nous pénétrer, nous nourrir, nous animer. Le premier de ses gestes est celui de la bénédiction : dire du bien, reconnaître ce qui est. Le Seigneur reprend ce que nous lui apportons, accuse réception du don que nous lui faisons, en dit toute la valeur, le poids d’humanité, que cela nous semble beau ou moins beau à offrir… Depuis le temps du sang versé, nous savons bien que nous pouvons nous adresser à lui pleinement pour toute notre existence… Ce qu’il reçoit, ce qu’il prend, il nous le redonne… et nous le recevons, porté de lui, nous pouvons le prendre différemment, entrer nous-mêmes dans une nouvelle offrande, une nouvelle manière de recevoir ce que nous avons offert… nous entrons dans la vraie liberté, celle qui considère la relation entre le Seigneur et nous…
« Je ne boirai plus du fruit de la vigne » Il y a cette rupture, ce moment ne retombera pas dans le quotidien, il monte vraiment vers Dieu, il s’arrache, il quitte… En chacun de nos moments de vie, il y a une partie caduque qui retourne à la terre et il y a une partie appelée à subsister, à devenir étoffe de notre être. C’est celle qui passe avec le Seigneur, c’est celle qui a valeur. Jésus nous donne de passer à lui, dans le quotidien de nos jours, il nous propose, il nous appelle à son passage, à nous rapporter justement à notre vie, à faire que tout soit ordonné à la relation avec Lui, à l’ouverture à l’amour, jour après jour. Il nous aide à voir autrement, à choisir à partir de ce qui compte vraiment, à ce qui va subsister, cette capacité de relations avec Lui, avec tous les autres vivants, tous ceux qui sont appelés… Nous aussi nous sommes appelés au banquet. Chaque instant, selon la manière dont nous le vivons, nous oriente vers le banquet. Comme le dit une oraison de l’avent, se forme la manière dont nous t’aimerons toujours « Fais fructifier en nous l’Eucharistie qui nous a rassemblés : c’est par elle que tu formes dès maintenant, à travers la vie de ce monde, l’amour dont nous t’aimerons éternellement »… Ce mystère est grand qui nous fait passer à Dieu dans l’épaisseur de nos jours… Chaque jour est appel pour vivre ce passage, chaque jour le Seigneur vient épouser nos vies pour les aider à passer en Eux. Et pour cela, il s’agit pour nous d’offrir le lieu du repas, du passage, de quitter ce qui doit être quitté, il fera le reste, n’en doutons pas…
Père Jean-Luc Fabre
http://www.jardinierdedieu.com

 

NOTRE EGLISE

 

Je crois en Dieu – ou “Credo”

Parmi tous les symboles de la foi, deux tiennent une place toute particulière dans la vie de l’Église : le Symbole des apôtres et le Symbole de Nicée-Constantinople.

Le Symbole des apôtres, appelé ainsi parce qu’il est considéré comme le résumé fidèle de la foi des apôtres.

Je crois en Dieu,
le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre ;
et en Jésus-Christ,
son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint,
à la sainte Eglise catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.
Amen.

Le Symbole dit de Nicée-Constantinople tient sa grande autorité du fait qu’il est issu des deux premiers Conciles œcuméniques (325 et 381).

Je crois en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant,
Créateur du ciel et de la terre
de l’univers visible et invisible.
Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ
le Fils unique de Dieu,
né du Père avant tous les siècles
Il est Dieu, né de Dieu,
Lumière, né de la Lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu,
engendré, non pas créé,
de même nature que le Père,
et par Lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
Il descendit du ciel ;
par l’Esprit Saint,
Il a pris chair de la Vierge Marie,
et S’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures,
et Il monta au ciel ;
Il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire,
pour juger les vivants et les morts ;
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint,
qui est Seigneur et qui donne la vie ;
Il procède du Père et du Fils ;
avec le Père et le Fils,
Il reçoit même adoration et même gloire ;
Il a parlé par les prophètes.
Je crois en l’Église,
une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême
pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts,
et la vie du monde à venir.
Amen.

On appelle ces synthèses de la foi « professions de foi » puisqu’elles résument la foi que professent les chrétiens. On les appelle « Credo » en raison de ce qui en est normalement la première parole : « Je crois ».

Source : https://www.paris.catholique.f

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Cette entrée a été publiée le 31 Mai 2018 par .